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01.10.10 : La Crypte ouvre ses portes au public... BIENVENUE à tous !

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 Pause clope dans la nuit [Jordy]

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Everleigh James
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MessageSujet: Pause clope dans la nuit [Jordy]   Pause clope dans la nuit [Jordy] Icon_minitimeMer 29 Sep - 22:14

Pause clope dans la nuit [Jordy] 2ltgj210 & Pause clope dans la nuit [Jordy] Evy_bm16

Jordy / Ever


Il était tard, presque minuit. Je faisais ma ronde, comme d’habitude avant d’aller me coucher. Je réfléchissais mieux la nuit, quand il n’y avait personne autour de moi. La Crypte était calme, la plupart des élèves dormaient déjà. C’était rare, vu les têtes brûlées et les fêtards que nous avions en ce moment derrière nos murs, au sein de l’immense bâtisse. J’avais vérifié, tout le monde était dans sa chambre. Toutes les filles, en tous cas, je ne m’occupais pas du côté dortoir des garçons. Il y avait un autre surveillant pour cela. Toutes les filles étaient là, donc, sauf une.

Jordan Andrews nous en avait fait voir de toutes les couleurs, depuis son arrivée. C’était une B, une vraie. Elle était digne de cette Unité et je crois que quelque part, elle était même fière d’être l’une des seules filles de l’Unité. Par certains côtés, elle me rappelait Alexia Connelly, bien qu’Alex ait davantage changé depuis son arrivée, que Jordan. Après ces cinq années d’études ici, Alexia était devenue chef d’Equipe. J’avais appuyé sa demande au près de ma mère, la directrice de la Crypte. Je ne l’avais jamais regretté. J’espérais que Jordan apprendrait beaucoup au contact d’Alexia. Elle était déjà là depuis quatre ans, elle avait encore pas mal de choses à apprendre. Mais je ne désespérais pas de faire rentrer quelques notions de politesse et de ponctualité dans sa petite tête.

Avisant une porte de classe entrouverte, je poussais un soupir et entrais. Comme prévu, Jordan était là, dans la salle déserte. Elle fumait, seule. Je n’avais pas eu beaucoup de mal à deviner où elle pouvait se cacher. La nuit, les salles de classe étaient l’endroit le plus sûr. On y retrouvait presque tous les soirs quelqu’un, souvent un couple. Mais parfois juste quelqu’un de seul. Une fois, il y a longtemps, j’étais tombée sur un garçon de l’Unité B, un vrai dur à cuire, en train de pleurer. Il n’avait trouvé que cet endroit là pour pleurer sans être dérangé. J’avais passé la moitié de la nuit à parler avec lui, à le rassurer. Ensuite, au matin, il était redevenu le petit dur plus fort qu’un roc, mais c’était trop tard, moi je savais ce qui se cachait derrière la carapace de ce garçon. Chacun des élèves de la Crypte à une carapace, une armure qu’il veut garder et que nous essayons de leur faire ôter. Au fil des années, ils commencent à se livrer, à se confier, et à devenir des gens… honnêtes. Je ne baisse jamais les bras lorsque je suis confrontée à un élève un peu plus difficile que les autres, parce que je sais qu’un jour ils finiront tous par quitter leur armure protectrice.

Je m’avance vers Jordan. Je lui adresse un sourire et je la regarde de longues secondes sans rien dire. J’aime ce moment où l’élève ne sait pas ce que je vais dire, ce que je vais faire, moi qui ais le pouvoir de les renvoyer à leur ancienne vie. Même si je ne le fais jamais. Mais eux, ne le savent pas.

Bonsoir Jordan. Es-tu tellement impatiente que les cours commencent que tu as décidé de passer la nuit ici pour être la première demain matin ?

Je m’avance un peu plus vers elle et lui arrache sa clope des mains. J’en tire une bouffée… cela faisait si longtemps ! Puis je l’écrase sous le talon de ma chaussure.

Cela fait combien de fois que je te surprends ici ? Depuis quatre ans que tu es là je n’ai toujours pas réussi à te faire arrêter de fumer. C’est un échec pour moi, et je n’en ai pas beaucoup à mon actif. Mais j’ai encore au moins une année pour faire disparaître cette mauvaise habitude.

Je lui adresse à nouveau un sourire, presque un sourire de défi.
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MessageSujet: Re: Pause clope dans la nuit [Jordy]   Pause clope dans la nuit [Jordy] Icon_minitimeJeu 30 Sep - 14:05

Arrêtez la mal avant qu'il n'existe ;
Calmez le désordre avant qu'il n’éclate.

La journée est longue, bien trop longue. Face à elle, des dizaines d’élèves passent et repassent sans jamais la voir, ou bien en détournant le regard. Pour ceux qui osent la regarder dans les yeux, ils reçoivent un regard massacrant. En bref, elle est seule, assise sur un muret à écouter de la musique. Ca ne la dérange pas. Elle aime être seule. Ainsi, elle est sur de ne blesser personne. Les autres avaient trop tendances à la mettre sur les nerfs.

---

Une autre journée passée à ne rien faire. Enfin, il lui restait ce soir...
La belle saute du muret et traverse la cours en quelques pas rapide. Derrière elle, sa veste en cuir est soulevée par le vent et ses cheveux battent sur ses épaules. Si elle n’y va pas maintenant, il n’y aura plus de place. Bien sur, sa place est toujours réservée, mais juste au cas où, elle voulait arriver parmi les premiers, ça lui laisserait le temps de s’installer.

Face au grand bâtiment, elle passe derrière un surveillant qui se retourne un tout petit peu trop tard et grimpe les escaliers deux à deux. Elle passe devant plusieurs portes, s’arrêtent en entendent un bruit puis repart quand rien ne vient. Face à la salle 48, elle reprend son souffle quelques instants avant de l’ouvrir presque à la volée.

Installés autour d’une table, quatre personnes l’attendaient. Jetons sur la table, ils commencent à distribuer les cartes. Immédiatement, elle s’installe elle aussi.
Elle perd quelques fois, gagne plus souvent, fume beaucoup et boit quelques verres. Elle flirt un peu avec Ryan, un garçon plutôt quelconque mais avec une bonne réserve de cigarette, puis les regardes tous partir. C’est bien connu, Joan reste souvent dans les classes le soir pour se détendre. Elle met les billets dans sa poche, s’assoie sur le rebord de la fenêtre et allume une cigarette.

Elle tire quelques bouffés, se détend... Pas bien longtemps.



Pause clope dans la nuit [Jordy] 455207Taylor
Pas moyen de rester tranquille...


En effet, elle entend dans le couloir des bruits de pas. Des talons, pour être précise.
Et qui passe régulièrement dans les couloirs pour faire des rondes et porte des talons ? Everleighgh James. La directrice adjointe. Elle se faisait un malin plaisir de rappeler Joan à l’ordre, se qui était vraiment agaçant à la longue. Ne pouvait-elle pas la laisser tranquille pour une fois ? Non. La porte s’ouvrit pour laisser entrer la directrice, toujours avec se sourire agaçant sur les lèvres.

Elle s’approche et en quelques pas est à coté d’elle. Cependant elle ne parle pas tout de suite, préférant jouer de son petit numéros de femme dur. Finalement, elle la réprimande. Tout d’abord avec une « taquinerie » puis, après avoir tirée une bouffée de cigarette, s’étend sur l’habitude de Joan à fumer.

Celle-ci hausse les épaules. Le regard dur, le visage impassible, elle la fixe dans les yeux.


Pause clope dans la nuit [Jordy] Taylor_Momsen+Mar_13_2009_tn
On m’appelle Joan maintenant.

L’appeler Jordan était un affront. Jordan était le nom que lui avait donner sa catin de mère et son idiot de père. En venant ici, elle avait décidé de changer de nom, puisque personne ne la connaissait. Mais voilà, sur le contrat il avait été écrit « Jordan » pour que se soit officiel... Mais elle arrivait à faire respecter son changement de nom. Au moins avec les élèves. Pour les enseignants et le personnel, elle y travaillait encore. Mais une chose était sur : ça faisait quatre ans qu’elle entendait encore et encore se nom idiot la désigner... Elle commençait à en avoir assez.

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MessageSujet: Re: Pause clope dans la nuit [Jordy]   Pause clope dans la nuit [Jordy] Icon_minitimeVen 1 Oct - 10:14



Je suis désespérée par cette élève. Désespérée dans le sens où tout ce que j'ai déjà essayé avec elle, pour la faire changer, a échoué. Il en faut beaucoup pour m'énerver, me faire perdre mon calme, ou me déstabiliser. Il en faut plus en tous cas, que quelques paroles aussi "innocentes". Oh elle ne manquait pas de courage, notre petite Jordan, mais j'en avais vu passer d'autres, des adolescents mal dans leur peau et soi-disant, des rebelles. Si j'avais réussi à inculquer quelques valeurs à des filles comme Alexia, j'étais certaine de pouvoir apprendre n'importe quoi à n'importe qui. Mais Jordan n'était pas n'importe qui, et encore moins n'importe quoi. Elle était elle, juste elle, une fille qui n'avait pas eu une enfance bien facile. Mais comme nous tous en fait, et comme tous les élèves qui s'étaient succéder et se succéderaient encore ici, entre les murs de cette école.

Je devais trouver les bons mots. Tout était toujours une question de bons mots et d'intonation. La manière de les dire était presque aussi importante que ce que l'on disait. C'était des choses que l'on apprennait avec l'expérience. Je disais toujours que les cours ne servaient à rien, et que l'on apprenait tout bien mieux sur le terrain, en situation réelle. Sauf que je ne pouvais pas dire ma façon de pensée à tout le monde. Ma mère, la directrice officielle de la Crypte, n'aurait pas accepté que je pense cela. Et les élèves n'auraient pas compris qu'on leur impose tant de cours si la directrice adjointe, elle-même, ne trouvait pas ces cours utiles.

Il faut tenter une approche un peu différente, un terrain connu de nous deux, familier et qui ne fait pas peur. Un terrain où elle pourrait croire avoir l'avantage, histoire de la tranquiliser et de ne pas la pousser encore plus dans ses retranchements. Quand le dialogue est impossible, on perd toutes chances, ou presque, de récupérer l'élève. Chaque élève de la Crypte est une vie en suspend. Nous le savons tous.

C'est ce que font les autres élèves ? Est-ce qu'Alexia t'appelle Joan elle aussi ? Tu t'entends bien avec elle, je crois... elle a appuyé ta demande pour que cette année tu puisses faire ton stage dans son équipe. Je voulais t'en parler justement, mais j'aurais préféré une heure un peu moins tardive pour cela. Tant pis.

Je m'assois avec nonchalence sur le rebord du bureau du prof qui se trouve dans la classe. Je continue à regarder Jordan, et l'idée que nous devrions peut-être obliger les élèves à porter l'uniforme, germe une fois de plus dans mon esprit. On en a discuté entre professeurs, car l'uniforme serait un bon moyen de faire changer nos élèves, au moins physiquement. Tout le monde était d'accord pour adopter l'uniforme, tout le monde sauf moi. On ne doit pas changer les élèves, on doit les faire changer d'eux-mêmes. La nuance est importante.

Tu as postulé pour intégrer l'Equipe des Révoltés que dirige Alexia, et dans l'idée je ne suis pas contre. De toute façons il est prévu que les 4èmes années suivent un stage dans une Equipe opérationnelle, en parallèle avec leurs cours. Mais ton manque de discipline m'a poussé à hésiter. Il est déjà arrivé, très rarement, que des 4èmes années fassent partie d'une Equipe et ne puisse pas partir en mission sur le terrain. Alexia et son Equipe devraient partir dans quelques jours. Tu n'as pas envie d'y aller ? De quitter la Crypte deux ou trois semaines ?

Comprend t-elle le chantage que je suis en train de lui faire ? Comprend t-elle les enjeux ? Tous les élèves rêvent de quitter la Crypte le temps d'une mission, c'est la liberté, la possibilité de ne plus avoir les professeurs sur le dos, de se retrouver avec cinq autres élèves, presque seuls. On suit les Equipes dans leurs déplacements, mais on leur laisse beaucoup de libertés et ça, tous les élèves qui ne peuvent pas partir en stage, le savent très bien. Le stage, c'est ce qu'ils attendent tous pendant leurs trois première années. Et Jordan vient d'arriver en 4ème. Trois ans sans quitter l'île, cette île minuscule, c'est très long. Pour elle, et pour tous les autres.

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MessageSujet: Re: Pause clope dans la nuit [Jordy]   Pause clope dans la nuit [Jordy] Icon_minitimeVen 1 Oct - 18:36

La femme qui hésite et délibère est perdue.

Est-ce qu’une phrase peut blesser ? Est-ce que les mots ont vraiment une force ? Peut-être... C’est en tout cas se que ressentit Joan. La directrice avait su trouver les mots parfaits pour la faire reculer ou, tout du moins, hésiter. Qu’est-ce que faisait Alexia ? Alexia était son modèle. Une fille comme elle, qui avait fait un bout de chemin, et qui avait changée. Mais elle, Joan, en était incapable. Pour ça, il fallait lâcher prise.

Il fallait ouvrir son coeur, laisser sortir la petite fille fragile... Prendre le risque de perdre tous encore une fois. Prendre le risque d’être déçus à nouveau. Prendre le risque de souffrir. Joan ne veut pas prendre se risque. Elle a fait bien trop de chemin pour se fortifier, se créer une carapace.


Pause clope dans la nuit [Jordy] Xontjp
... ... Oui, enfin...

Il ne faut pas se montrer faible. Il faut lever la tête, affronter. Ne montrer aucun signe de faiblesse, pour ne permettre a personne de percer sa coquille...
Joan se racla la gorge et écouta la suite du discours de la directrice adjointe, incertaine de vouloir en savoir plus. Elle n’appréciait pas le tour que prenait leur conversation.

Elle en fut sur un peu plus tard. Dés qu’Everleigh termina son cours discours, elle haussa les sourcils. Comment osait-elle ? Comment osait-elle lui faire du chantage ? L’empêcher de sortir enfin de la Crypte. Sortir... Elle en rêvait. Enfin elle sortirait de cette île dans laquelle elle devait rester enfermer. Voilà 3ans qu’elle n’avait pas vu autre chose que cet endroit. Elle commençait à en avoir plus qu’assez de toujours voir la même chose. Et là, cette femme venait tout remettre en question ? Lui faire le coup de la carotte ? Hors de question !


Pause clope dans la nuit [Jordy] TM-OK-165248_V96
Ho non ! Vous ne pouvez pas faire ça ! Se serait ignoble ! Même vous n’êtes pas capable de faire une chose pareil. Vous savez que je rêve de sortir !

Oui, elle était en colère. Pas encore totalement, mais assez pour élever la voix. Qu’y avait-il d’étonnant de toute façon ? Elle était Jordan Andrews. La fille de l’unité B. Une fille dangereuse, incontrôlable. Une fille sans surprise.
Dalleur, Everleigh devait savoir se qui allait se passer avant de dire ça. Elle la connaissait mieux que la majorité des élèves. Elle connaissait ses réactions. Tout devait être prévisible pour elle...

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MessageSujet: Re: Pause clope dans la nuit [Jordy]   Pause clope dans la nuit [Jordy] Icon_minitimeVen 1 Oct - 20:24

Elle l'a prit très mal, mon petit chantage. Jordan a élevé la voix, presque en colère mais pas tout à fait encore. Il en faudrait peu pour que la bombe explose. Il est donc temps pour moi de faire marche arrière. Lui montrer que je peux l’énerver, que j’ai les cartes en main, mais ne pas les utiliser… ou en tous cas pas tout de suite. Mon but n’est pas de me faire détester, après tout.

Qu’avons-nous prévu comme mission pour l’Equipe d’Alexia ? Je ne sais plus. Je me suis occupée d’une telle quantité de dossiers que je ne sais même plus qu’elle sera la mission confiée à l’Equipe B. de la Crypte. Je me fais vieille… je plaisante ! Vingt-trois ans, pour être directrice adjointe, c’est jeune. Surtout que maman me laisse tout faire, ou presque. Elle regarde et surveille tout, cela dit. Mais je serais bien en peine de me souvenir quelle mission nous avons réservé aux B. Quelque chose de simple il me semble. Alexia est encore jeune et nous ne voulons pas la piéger. Et puis ce sera ses premiers stagiaires, nous n’avons pas voulu lui donner quelque chose de trop difficile.

Je reviens à la situation présente, je me préoccuperais de cette mission plus tard. Tout ce qui compte pour le moment, c’est Jordan. Elle me dit que « même moi » je ne serais pas capable de la priver de sortie. Même moi ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Que je suis un monstre ? Les élèves me voient comme un monstre… le choc ! J’espère que non. Qu’ils me respectent, oui bien sûr, mais pas qu’ils me détestent. Tout de même, j’ai l’âge d’être leur grande sœur.

Je sais que tu rêves de sortir, Jordan. Mais toi, tu sais que j’aimerais que tu arrêtes de fumer. De là à dire que c’est l’un de mes rêves… tout de même pas ! En revanche cela me ferait plaisir que tu fasses un effort.

Russie ! Il me semble bien que nous avons réservées, maman et moi, une mission en Russie pour Alexia, dans son pays natal. Elle a toujours voulu y retourner, mais n’a jamais pu. Oui, nous avons prévu un voyage en Russie. Un vrai dépaysement pour l’Equipe B. C’est loin, mais un adulte doit les accompagner. Je doute que ce soit moi, trop de travail ici, mais qui que ce soit, peu importe, il sera juste là pour surveiller de loin que tout se passe bien avec les autorités locales. Le chef d’Equipe gère son équipe et l’avancée de la mission comme il l’entend, l’adulte n’est pas là pour faire le gendarme au près des élèves.

Ensuite, durant la mission de toutes façons, c’est avec Alexia que tu te débrouilleras. Si elle ne dit à personne que tu as fumé là-bas, personne ne le saura. Donc si je ne te chope plus avec une cigarette à la main jusqu’au départ, tu partiras avec les Révoltés… pour la Russie. Deux semaines au minimum, mais sûrement une ou deux de plus selon l’avancée de la mission.

Voilà, les termes du chantage sont clairement définis. A elle de faire son choix maintenant. Si la Russie ne lui plaît pas… à elle de voir.

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MessageSujet: Re: Pause clope dans la nuit [Jordy]   Pause clope dans la nuit [Jordy] Icon_minitimeSam 2 Oct - 12:35

Si l'on a quelque chose de désagréable à dire,
il vaut toujours mieux être franc.


Là, les termes du contrats étaient très clair. Elle arrête de fumer jusqu’au jour du départ en mission et elle partirais aussi. Si elle continu, elle ne part pas. Joan ne savait pas quoi lui répondre. Elle voulait partir, ça oui. Mais fumer était son défouloir... Sans ça, elle était sur de devenir folle. Ca la raccrochait à quelque chose, en quelque sorte.

Non, là c’était une question bien trop difficile à prendre en quelques secondes. Impossible... Pourtant... ... Ca ne l’a jamais dérangés avant, de prendre des décision importantes en quelques secondes. C’est même sa spécialité, et se quelques en soit les conséquences, oui ? Là, la conséquence était très clair : Pas de voyage. Bon, elle n’était pas fan de la Russie. Il y faisait très froid, elle ne pouvait pas mettre de mini short ou de simple chemise là bas. Et puis bon, il y aurait tout de même un adulte avec eux... Mais il ne les surveillerait pas. Alexia les surveillerait... Et Alexia, se n’était pas vraiment un modèle, elle leur laisseraient donc des liberté. Comme fumer...

Son questionnement était totalement invisible pour quelqu’un qui n’était pas dans son cerveau. Elle avait reprit son visage impassible, elle réfléchissait... Entre ses doigts était apparu son briquet d’argent et elle le faisait tourner entre ses doigts par réflexe...

Finalement, elle cligna des paupières, reprenant conscience avec la réalité.
Elle avait décidé de ne pas décider maintenant. De ne pas décider du tout. Alors elle descend du rebord de la fenêtre, regard Everleigh quelques secondes. Celle-ci veut être respectée et aimé, ça se voit. Mais, honnêtement, ce n’est pas ainsi qu’elle réussira avec Joan. Non. Là, tout se qu’elle avait réussi à faire, c’était mettre la jeune femme dans une position inconfortable, se qui ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout.


Pause clope dans la nuit [Jordy] Taylor_Momsen+Sept_15_2009_tn
Essayez de passer pour la gentille si vous voulez, mais moi je n’y crois pas. Vous vous croyez mieux que moi ? Vous vous trompez.

Des mots durs, choisis volontairement pour blesser. Qui étaient capable de faire ça ? Il n’y avait qu’elle pour être si désagréable et, inconsciemment, méchante. Elle savait que ça blesserait Everleigh. Elle l’avait fait volontairement. Mieux encore. Elle voulait porter le coup fatal. Abandonner la sous-directrice ici, dans cette pièce vide, seule. Alors elle se remit en route, traversant la classe. Là, elle s’approcha de la porte et, sans jeter un regard derrière elle, l’ouvrit.

Elle avait outrepassé son rang, elle le savait. Mais ça lui avait fait un bien fou ! Et puis ça valait le coup. Qu’est-ce qu’elle aurait donnée pour se tourner maintenant et voir la tête que faisait Everleigh... Oui, ça valait largement son voyage. Il y en aurait d’autres de tout façon, non ? Elle sortirait une autre fois...

Ca valait le coup, elle en était certaine.



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MessageSujet: Re: Pause clope dans la nuit [Jordy]   Pause clope dans la nuit [Jordy] Icon_minitimeSam 2 Oct - 16:14




Adorable enfant… pensais-je railleusement. Ces paroles m’avaient blessés, bien sûr, mais beaucoup moins que cette tentative de fuite vers la sortie, que Jordan avait entrepris. Elle comptait donc m’abandonner là après m’avoir dit cela ? Comment pouvait-elle avoir la naïveté de croire que je la laisserais faire ? Je me fichais bien de ces mots prononcés sous le coup de la colère, et qu’elle pensait très certainement, mais parce que j’avais entendu pire dans d’autres bouches. Je ne pouvais pas espérer me faire aimer et, également, bien faire mon travail. Ce n’était pas possible et le choc avait été terrible, lorsque c’était révélation s’était imposée à moi. Bien plus terrible que ces quelques paroles sorties de la bouche de Jordan. Elle voulait se mesurer à moi ? Avec plaisir. Voir laquelle de nous deux était la meilleure ? Impossible. Nous ne pouvions pas jouer d’égale à égale, ici, mais je pouvais lui montrer laquelle de nous deux avait le plus de pouvoir, histoire de la remettre à sa place et de lui rappeler ce qu’était le respect.

Je m’avançais donc, mais sans lui barrer la route ni faire, physiquement, quoi que se soit qui pourrait l’empêcher de sortir de la salle de classe. Toujours lui montrer qu’elle était libre de mettre fin à la discussion, tout en lui faisant sentir que la fuite serait une solution lâche et de facilité. Jordan avait un peu plus d’orgueil que cela.

Alors c’est ça Jordan, la seule chose que tu es capable de faire ? Insulter ceux qui essaient de t’aider et de te faire un tout petit peu grandir ! A ton arrivée tu fuyais de la même façon à la moindre remarque de tes professeurs, et tu te battais quand il s’agissait d’élèves. Et aujourd’hui, quatre ans plus tard, que fais-tu ?

Je laissais une demie seconde de silence avant de continuer, d’une voix beaucoup plus dure, beaucoup plus sèche. J’avais été amusé par la situation, jusque là, mais ce n’était plus le cas. Je ne pouvais pas me faire apprécier ni respecter de Jordan en étant gentille ? Très bien, je le ferais en me montrant aussi impossible qu’elle. Ce n’était pas un problème pour moi, j’avais de qui tenir. Ma mère était la pire mégère qui puisse exister, mais aussi la femme la plus incroyable, ce n’était pas pour rien qu’elle dirigeait la Crypte, et moi cet internat. Pour rien au monde j’aurais voulu lui ressembler, mais pour rien au monde non plus j’aurais voulu la décevoir ou montrer que je n’étais pas à la hauteur.

Quatre ans plus tard, que fais-tu ? répétais-je avec plus de calme et de sérénité dans la voix La même chose. Tu fuis de la même façon. Tu préfères quitter cette pièce plutôt que de rester et de te défendre avec des arguments justes et non des insultes. C’est vrai que c’est tellement plus facile. N’est-ce pas ? Tellement plus facile de crier et de rejeter au visage des gens leurs défauts, des méchancetés gratuites, et qu’elles soient vraies ou non, peu importe.

Avec tactique, je me recule d’un ou deux pas pour montrer à Jordan que si elle veut passer cette porte, je ne lui barrerais pas le chemin. Mais de tout mon cœur, j’espère qu’elle restera. Pas forcément qu’elle entende raison, au moins qu’elle écoute et qu’elle accepte de parler, d’ouvrir son cœur, de se débarrasser une bonne fois pour toute de sa carapace.

Tu ne veux pas grandir ? Très bien. Je ne te traiterais pas comme une adulte, alors, et tu vas être ravie que je te donne raison : je suis un monstre. La preuve, demain tu feras tes bagages et tu quitteras ton dortoir pour rejoindre le Pavillon B. Tu t’y retrouveras avec les 1ères années de ton Unité, discipline de fer et impossibilité de quitter la propriété, même pour aller au village, deux heures de jogging tous les matins pour vous réveiller, deux heures le soir pour vous fatiguer. Et je ne te priverais pas du voyage en Russie, car retirer à Alexia un membre de son équipe maintenant serait la punir elle, bien plus que toi. Quelque chose à ajouter ? Je te laisse le choix : quitter cette pièce maintenant pour aller faire tes bagages en vue de ton déménagement au pavillon, ou me montrer que j’ai tort, que tu as grandi, en m’opposant ton point de vue et tes arguments.

Suis-je trop dure avec elle ? Le Pavillon B., tout de même… c’est peut-être trop. Là-bas, nous envoyons les 1ères années de l’Unité B. qui posent vraiment de gros problèmes de discipline. Ceux qui ne peuvent pas dormir dans le dortoir parce qu’ils y sont insupportables, ou qui saisissent la première occasion pour s’enfuir. Il y a quelques rares 2èmes années, aussi, mais beaucoup moins. En tout, une douzaine d’élèves parmi les pires. Il y en a un qui a failli étrangler deux autres élèves dans leur sommeil, un autre qui a agressé physiquement un professeur, de manière particulièrement violente. Le Pavillon B., c’est presque une prison. Des barreaux aux fenêtres, deux gardiens qui passent toute la nuit éveillés, des portes à codes et des chambres seules, que l’on ferme pour la nuit et qui sont tout juste assez grande pour un lit et une penderie encastrée dans le mur. On doit sonner un gardien pour aller aux toilettes ou aux douches, pour qu’il reste derrière la porte. Le repas est amené directement au pavillon, et l’on fouille tout le monde après manger, pour s’assurer que personne ne ramène de couvert qui pourrait servir d’arme, dans sa chambre. Des couverts en plastique, bien sûr. Pas de vaisselle qui se casse. Une nuit dans le Pavillon B., c’est l’équivalent du renvoi temporaire dans les lycées normaux. La punition ultime, le dernier recours.

Et je sais de source sûre, merci Alexia, que lorsque Jordan a passé quelques jours dans le Pavillon B., peu de temps après son arrivée en 1ère année, elle n’a pas aimé son séjour là-bas. Cette fois-ci, elle y restera le temps qu’il faudra. Au fond, j’aimerais bien me sentir aussi sûre de moi que j’essaye de le laisser paraître. Avons-nous perdu notre temps avec Jordan ? Le service Cooper s’est-il trompé en pensant qu’elle avait le profil pour vivre ici ?



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MessageSujet: Re: Pause clope dans la nuit [Jordy]   Pause clope dans la nuit [Jordy] Icon_minitimeVen 8 Oct - 12:57

La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance.


Il est évident qu’Everleight ne laisserait jamais Joan sortir tranquillement. La question est : comment va-t-elle s’y prendre ?...User de son autorité ? Oui, elle pouvait... Etre toute gentille voir triste ? Elle pouvait également mais il y avait peu de chance pour que cette attitude atteigne Jordan. Non, ça ne la toucherait pas et la sous-directrice le savait. Joan n’était pas une guimauve. Et elle n’avait presque aucune pitié...

Alors c’est ça Jordan, la seule chose que tu es capable de faire ? Insulter ceux qui essaient de t’aider et de te faire un tout petit peu grandir ! A ton arrivée tu fuyais de la même façon à la moindre remarque de tes professeurs, et tu te battais quand il s’agissait d’élèves. Et aujourd’hui, quatre ans plus tard, que fais-tu ?
Quatre ans plus tard, que fais-tu La même chose. Tu fuis de la même façon. Tu préfères quitter cette pièce plutôt que de rester et de te défendre avec des arguments justes et non des insultes. C’est vrai que c’est tellement plus facile. N’est-ce pas ? Tellement plus facile de crier et de rejeter au visage des gens leurs défauts, des méchancetés gratuites, et qu’elles soient vraies ou non, peu importe.


Ah, voilà se qu’elle utilise ? C’est un peu une carte jocker... Se servir de la fierté. Surtout que, à Joan, ce n’est pas se qu’il manque, de la fierté. Et puis, alors qu’elle allait partir, elle lui fit se qu’on pouvait clairement appeler comme une menace. Oui, elle la menaçait de la renvoyer au pavillon B. Se pavillon, et bien... C’est la bête noire de Joan. Elle Plus jamais elle ne voulait y aller. Jamais ! Elle y avait vu des choses... Des choses qu’elle aurait préférées ne jamais voir... Quant à se qu’ils lui avaient fait... Non, jamais !

Là, Jordan était en colère, très en colère ! Le sang battait fort à ses tempes, son coeurs s’emballait et ses mains se serraient en poing. Brusquement elle fit volte-face, se retrouvant bien droite face à celle qui, désormais, n’était plus que sa victime.


Pause clope dans la nuit [Jordy] Taylor-Momsen-taylor-momsen-10079192-100-100
Tu ne veux pas que je fuie ? Bien, je ne fuie plus ! Je suis même face à toi ! Alors parle, vas-y, je t’écoute !!

Progressivement, sa voix était montée de plusieurs octaves, mais se n’était pas le pire, loin de là. Dans sa tête tournait des dizaines d’images : Sa chambre au pavillon, les garçons qui y entrent... Emportée par ses images insuportables, ses souvenirs affreux, qu’elle aurait préféré oublier... Que cette femme venait lui rapeller !

Brusquement, son poing se leva et elle frappa la porte, à quelques centimètres du visage d’Everleigh.


Pause clope dans la nuit [Jordy]
JE N’Y RETOURNERAIS JAMAIS, TU M’ENTENDS EVERLEIGHT JAMES ?!!! JAMAIS !

Elle avait très certainement fait assez de bruit pour rameuter les quelques surveillant restants dans le bâtiment. Entre les bruits de verres brisés et tout simplement son cris, elle allait avoir des ennuies... Mais c’était le dernier de ses soucis. Trop aveuglé par la colère, elle ne voyait rien, ne pesais à rien. A part une chose : Pavillon B
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Everleigh James
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Everleigh James

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MessageSujet: Re: Pause clope dans la nuit [Jordy]   Pause clope dans la nuit [Jordy] Icon_minitimeVen 15 Oct - 20:08

Et voilà que maintenant, elle se permettait de me tutoyer ! J’étais en train d’halluciner ou je ne sais quoi. Elle pouvait parfois être presque… calme, gentille, et la minute suivante s’emporter à tel point qu’elle en oubliait les bases même de la politesse. On ne tutoie pas un adulte, encore moins un supérieur hiérarchique et ce n’était pas négociable. Il allait rapidement falloir qu’elle se calme sinon les mesures que je serais obligée de prendre risquent d’être plus désagréables encore qu’un simple séjour au Pavillon B. ! Un renvoi définitif de la résidence serait peut-être un peu excessif, ajouté au fait que je le vivrais comme un échec personnel. Renvoyer un élève ? Cela ne s’était tout simplement jamais vu au sein de la Crypte de Seattle ! Je ne pouvais pas accepter une telle chose.

J’allais devoir revenir sur ma stratégie, une fois de plus. Jordan n’était pas du genre à plier devant quelques menaces, parfait. Moi non plus. La technique du « bon flic/méchant flic » marche mieux quand on est deux pour la mettre en pratique, mais tant pis. Je n’avais personne sous la main, car les cris de Jordan avaient dû terroriser la moitié de l’étage. J’espère seulement qu’ils n’ont réveillé, et dérangé, personne. Sinon, j’imagine déjà les conversations, demain, autour du petit-déjeuner… les mauvaises langues s’en donneront à cœur joie !

Je regarde Jordan, je la dévisage, un long moment sans rien dire. Je n’essaye pas de la mettre mal à l’aise, juste de me souvenir de la gamine qu’elle était en arrivant ici. Une fille pas bien différente de celle qu’elle est aujourd’hui, en réalité.

Dis moi Jordan… Tu n’en as pas assez que les gens te prennent encore pour une enfant ? Tu as déjà réfléchi à ce que tu voulais faire ensuite ? Quand tu auras finis tes cinq ans, je veux dire. Tu as envie de devenir quelqu’un ou tu vas continuer à essayer de nous prouver à tous qu’on a eu tort de vouloir t’aider à t’en sortir ?

Parfois, ce sont les mots les plus directs et les plus blessants qui ont le plus de portée sur les gens. D’autres fois, ça les blesse et c’est tout. D’autres fois encore, les mots volent au-dessus d’eux sans les atteindre. Peu importe, au moins ai-je pu dire à Jordan ce qui m’inquiétait vraiment. Sentant que je dois arrêter de parler, je ne peux cependant pas m’empêcher de continuer :

Tu vas partir d’ici dès que tu en auras l’occasion, ou bien tu vas demander à rester et aider à ton tour, comme Alexia ? Je serais curieuse de savoir ce que tu as envie de faire aujourd’hui, mais surtout, je serais curieuse de voir ce que tu décideras vraiment, dans deux ans quand tu devras véritablement faire ce choix.

Je me souviens d’un élève, un de l’Unité Zoo qui était élève ici en même temps que moi. Il rêvait de s’en aller, de quitter cette île et tous les gens qui y vivaient parce qu’il ne pouvait plus les supporter et que personne ne pouvait plus le supporter non plus. Il faut dire aussi, qu’il leur en avait fait voir de toutes les couleurs ! Et au bout de ses cinq ans, c’est ce qu’il a fait, il est partit. Quelques mois plus tard, on l’a revu sur les quais. Il avait acheté un bateau et loué une chambre au village. Aujourd’hui, c’est lui qui fait la navette entre l’île et le continent. Chaque semaine, c’est lui qui amène les nouveaux élèves à la Crypte. Comme quoi, parfois, la vie vous réserve bien des surprises. J’ai presque hâte de voir ce que la vie réserve à Jordan.
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